"Aiguille"
1988 Parc du Château à Oissel
Qualité du parc du château d’Oissel.
Volonté d’être présent, intrinsèquement, dans cette réalité assez stricte, voire classique, convenue des parterres, des allées…
Souci de créer une œuvre in situ, intérêt focalisé de fait sur le vaste ensemble de parterre rayonnant axé en contrebas du château. Affirmant mon choix, j’ai souhaité qu’il n’y ait nulle plantation jusqu’à la fin de l’exposition.
De cet ensemble habituellement très fleuri, j’en ai comme retourné la logique en y déposant des centaines de silex blancs précédemment trouvés à quelques kilomètres, de l’autre côté de la Seine, en bordure de champ.
Je gardais donc in extinso le plan de forme en éventail et déposais dans l’îlot central une grande « aiguille », comme à Étretat, en acier rouillé, pyramide à trois faces.
Au pied, accumulés, de gros silex blancs dans un mouvement de vagues, d’écume, immobilisés.
Relation de connivence également avec les topiaires taillées en cônes et situées à la bordure externe des plates-bandes.
Dans "Paris-Normandie" du 21 juin 1988