"Espace déambulatoire Châssis-Jardin "
Environnement, sculpture et vidéo
1985 Centre culturel Marc Sangnier, à Mont-Saint-Aignan
Bois peint
Miroir
Sable
Vitres
12 moniteurs vidéo
2 caméras vidéo fixes
1 caméra de surveillance
Deux salles de 22 m sur 6 m, 5 m de haut.
Première grande installation. Première performance. Mise en situation de deux registres formels :
le volume, le tangible (bois peint) et le virtuel (miroir, vidéo). Importance donnée à la progression effective dans les deux espaces contigus. Par le jeu des vidéos, interrelation de l’un dans l’autre, le spectateur étant lui-même regardeur, voyant, voyeur, et regardé, vu.
Le visiteur est donc physiquement dans la déambulation, impliqué dans l’ensemble du dispositif.
Le parcours débute par la perception directe de volumes de bois peints disposés rigoureusement en référence aux «jardins à la française, soit 4 X 4 volumes carrés en ligne. Ce premier ensemble se démultiplie à l’infini, ainsi que les spectateurs, dans deux murs miroirs disposés face à face de part et d’autre de l’axe des CHASSIS-JARDINS. Après un passage au-delà d’une paroi, le spectateur découvre un espace de mêmes proportions que la première salle traversée. En lieu et place des cultures concrètes, il perçoit au niveau du sol des sortes de flaques, à l’aspect mobile (images vidéo) retransmettant par l'intermédiaire d’une caméra de surveillance fixée au plafond, une vision décalée, autre, du premier espace traversé. Les écrans au sol enchâssés dans des parterres de sable confirment l'aspect «archéologique», «mémoire» de l'ensemble.
Parcours entre «espace réel & espace virtuel», volumes dont nous faisons partie, soumis au «point de fuite dans un infini mis en abîme et atomisation».
Du sable, mémoire de notre planète et élément basique de cémentation, au «sable» générateur des particules électroniques.
Point final.
Point d’origine
Texte de l'artiste
En réponse aux questions d'Erik Van de Kasteele